Pas de voix, Pas de chocolat
Dans ce nouvel épisode de NOIR & BEGUE 🎙, nous verrons comment une personne bègue peut parvenir à obtenir une parole fluide ou tout simplement à comprendre son bégaiement.
Une personne bègue peut parfois se demander et s’interroger sur ce que sa vie aurait pu être si le bégaiement n’en faisait pas partie.
On sait que le bégaiement ne se soigne pas mais veut s’apprivoiser grâce à un travail réalisé avec un.e orthophoniste par exemple.
C’est ce que nous avons vu dans le cas de Mike, qui ne s’est pas entièrement débarrassé de son bégaiement mais qui a réussi à avoir une parole fluide et a réduit les hésitations quand il s’exprime.
Le bégaiement n’est pas une « maladie » qui va se soigner en prenant un cachet. Et l’atténuement du bégaiement, s’il arrive, ne se produira pas de manière linéaire. L’évolution et le chemin parcouru vers une parole fluide est propre à chacun. Pour Mike, ça été un voyage de près d’une dizaine d’années.
Comme nous avons pu le dire précédemment : s’il y a 100 personnes bègues dans une pièce, il y a 100 bégaiements différents.
Bien que chaque bègue réagisse de manière différente, il y a cependant des techniques et méthodes qui se sont avérées être plus efficaces que d’autres. Comme exemple on peut citer l’auto-écoute ou bien la thérapie.
Retrouvez les notes de l’épisode sur noiretbegue.fr
🎧 Bonne écoute
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Mike
C’est seulement dans les ténèbres qu’une bougie peut faire l’expérience de sa propre lumière. Je suis Mike Muya, noir bec, entrepreneur, fondateur de FilmCorporate, agence de communication vidéo dans Noir et Bègue. Je vous raconte mon histoire, mon parcours, comment j’ai réussi à dompter mon handicap et à devenir ce que j’aurais pu être ? Bonjour et bienvenue à tous sur le nouvel épisode de noir et bègue pas de voix, pas de chocolat.
Bonjour Mazarine.
Mazarine
Bonjour Mike, ça va.
Mike
Très bien et toi.
Mazarine
Ça va nickel. Merci. Alors aujourd’hui, dans ce nouvel épisode intitulé pas de voix, pas de chocolat, on va parler motivation, confiance en soi, méditation, auto écoute et prise de risque. Et on va parler de toutes les choses qui tombent, qui ont permis de te construire aujourd’hui et qui ont impacté positivement ton bégaiement. Alors, pour entrer dans le vif du sujet, on va commencer par la motivation.
Mazarine
C’est un mot que tu aimes beaucoup, je pense que.
La motivation
Mike
Ça fait partie de ma vie. C’est le mot qui est la source même de toute l’énergie que j’ai aujourd’hui. C’est la motivation, la motivation, c’est la première étape de ma reconstruction parce que si tu n’as pas cette motivation, si tu n’as pas cette rage, si tu n’as pas cette volonté d’avancer, tu ne peux rien faire. Il fallait arriver à trouver cette motivation.
Maintenant, la vraie question c’est comment je fais pour être motivé ? La motivation pour moi, c’est un travail quotidien. La motivation, je suis allé la chercher en lisant des livres, en écoutant des vidéos, j’ai vraiment en essayant de me donner tous les moyens nécessaires pour continuer d’avancer. Mais cette énergie-là, cette motivation-là, elle est en toi.
Tout le monde a une forme de motivation. Il faut vraiment arriver à aller puiser en toi et aller la chercher. J’écoutais énormément de vidéos de motivation et je mettais dans ma playlist sur Spotify et avec une bonne musique, une bonne musique épique, une bonne voix derrière qui te motive. Et c’était énorme. Et tous les jours et tous les jours, je me mettais dans cette vibe là.
Je lisais des textes inspirants, par exemple, ce que j’avais fait j’avais placardé un texte inspirant que je partage d’ailleurs sur Marie Bègue. Si c’est un texte, par exemple, que j’ai lu tous les jours pendant cinq ans. Quand je lis tous les jours, mais tous les jours, je connaissais par cœur le texte. Mais j’avais quand même accroché à la porte de mon bureau.
Je l’avais accroché à la maison, je l’avais même imprimé que j’avais laissé dans la voiture et c’était partout, c’était partout. Et ce que je faisais. Je m’envoyait même ce texte par SMS. C’est vraiment un rappel. Si tu te booste, tu vas chercher cette énergie-là. C’est à toi, à toi de faire cette démarche-là. La motivation, tu as des gens, mais qui sont est ultra motivée.
BIM ! Ils sont déjà chauds et bouillants. Moi, avec tout ce que j’ai eu à traverser, cette motivation-là, il fallait aller la chercher. Tout est possible, tout est une question d’approche. Qu’est-ce que tu fais pour essayer de trouver cette motivation ? Tu dois te poser. C’est qu’est ce qui te motive aujourd’hui ? Pourquoi tu veux être motivé ? Tu es motivé, mais pour faire quoi ?
Et en fonction de ce que tu vas faire, en fonction du chantier que tu vas vouloir à accomplir, tu veux aller chercher cette force-là. Tu vas aller chercher cette énergie-là pour justement venir refaire une brique par brique. Il y a aussi un travail sur soi. Il y a un travail de se projeter, il y a un travail de rêve aussi.
Donc je rêve, je rêve d’accomplir ça. Il faut que je trouve cette énergie-là me donner les moyens de me motiver petit à petit pour pouvoir y arriver. Donc pour moi, la motivation était primordiale. Capitale, c’est vraiment le point de départ. C’est pour ça d’ailleurs qu’on l’aborde là en premier lieu. Si vous n’êtes pas motivé, posez-vous la question qu’est-ce qui fait que vous n’êtes pas motivé et si vous êtes motivé, dites-vous ?
Qu’est-ce qui va faire que je maintienne cette flamme ? Qu’est-ce qui va faire que je sois toujours motivé tous les jours, tous les jours ? Plus dur que d’autres. Et donc la motivation, ce n’est pas quelque chose d’inné, ce n’est pas quelque chose que je suis motivé tous les jours. Donc la motivation, il faut s’entraîner tous les jours, même aujourd’hui encore.
Je m’entraîne à être motivé. Je continue toujours à regarder des vidéos inspirantes. Je continue toujours à écouter les mêmes podcasts, les mêmes vidéos de motivation que j’ai écoutés il y a dix ou quinze ans parce que ça me procure une énergie. Je me mets vraiment dans un état d’esprit de guerrier. Comme je le dis souvent, il fallait entrer dans l’arène et pour entrer dans l’arène, tu te motives ça un peu.
Je ne sais pas si tu as remarqué dans le foot ou dans le sport. Les mecs, avant d’entrer sur le terrain, ils ont des casques, ils mettent la musique. Ça, elle permet une concentration, ils se motivent, même si physiquement, ils sont déjà compétents. Mais ils vont se mettre dans un autre état d’esprit et c’est cet état d’esprit là qu’il faut arriver à trouver grâce à la motivation.
C’est sûr que quand tu mets quelque chose dans les oreilles et désagréable ou qui ne te parle pas, ça ne motive pas. Il faut vraiment arriver à trouver chacun son style. Par exemple, moi, autant je peux me motiver avec une musique un peu mélancolique, un peu comme la musique de la bande-annonce avec quelques touches de piano ou sinon une musique carrément épique.
Pour d’autres personnes, ça peut être du rap. Du métal ou peu importe. Il faut vraiment que cette musique-là ou que les paroles ou que le texte vous inspire. Et si ça vous inspire, ça vous donne ce sursaut d’énergie là. Et c’est ce petit sursaut d’énergie là qui va pouvoir enclencher la deuxième phase de ce podcast. Qui est d’apprendre à se faire confiance, se faire confiance. Est-ce que ça te parle ? Est-ce que tu te fais confiance ?
Mazarine
Je dirais que ça dépend des sujets et ça dépend des situations. Au fond, moi, ça dépend des situations dans les endroits dans lesquels je me trouve, de mon humeur, de plein de choses et presque que te fais confiance. C’est ça la vraie question en moi.
Mike
La confiance s’il y a une personne vraiment sur terre à laquelle je lui donne toute ma confiance, d’abord, c’est moi. Oui, j’ai appris à me faire confiance. Ce n’était pas du tout évident. Par rapport à tout le background que j’ai au niveau. Au niveau émotif, ce n’était pas évident. Il fallait arriver à se faire confiance. Petit à petit. C’est pareil que la motivation, ça se développe.
J’ai commencé à me faire confiance déjà par le simple fait de dire que tu peux y arriver, tu dois croire en toi. Tous les jours, je me disais que tu dois croire en toi, les voir tous les jours, tous les jours. Je me parle, mais c’est fou, mais je me pars tout seul et je me dis des choses qui me valorisent.
Il y a une phrase qui dit tu vois aux yeux du monde ce que tu vois à tes propres yeux. Et moi, j’ai commencé à me dire tien, si je veux que le monde me regarde de cette façon-là, je dois me donner de l’importance . Je dois surpasser mon handicap. Je ne dois pas résumer ma vie comme mon handicap à ou à ma couleur de peau, à tout ce qui peut ou à tout ce qui peut me ralentir.
C’était vraiment de dire Tiens, tu peux le faire, tu vas y arriver, tu es la personne faite pour ça. Et tous les jours, je vais me répéter cette même chose. Tu es capable, c’est la confiance, tu vas y arriver, tu vas y arriver, tu vas y arriver. Peu importe les situations, on a des situations ou ta confiance va prendre un coup, tu vas te remettre en doute.
C’est normal, ça va faire partie du processus. Mais la confiance, personne ne que le donner. Je te rassure à te dire mazarine, fais-toi confiance, c’est une belle personne. Tout ce que tu veux, ça ne changera pas grand-chose. C’est plaisant à entendre, c’est plaisant à écouter une minute ou deux. Mais la réalité va toujours de rattraper la réalité.
C’est à toi du coup de la déterminer par ta force à laquelle tu vas croire en toi.
Mazarine
Il faut s’en persuader pour y arriver.
Mike
C’est pour ça que je dis toujours j’ai tellement cru en moi. Je me suis tellement fait confiance que j’ai fini par devenir la personne que je voulais être. Si c’est mathématique, c’est la répétition, c’est la répétition. Mais qui fait que ton cerveau va finir par simuler ? À chaque fois que tu vas te dire un mot positif, à chaque fois que de donner une impulsion positive, à chaque fois que tu vas essayer de chercher quelque chose de bien, ça va te donner cette confiance en toi.
Et la confiance du même principe que la motivation, ça se travaille. La confiance se maintient un peu. C’est un peu comme l’amour dans un couple si tu veux avoir un parallèle, c’est que ça demande des efforts. Et moi, aujourd’hui, pour continuer à avoir confiance en moi, ça me demande des efforts quotidiens, même si la, à l’heure que je te parle, je suis motivé à bloc.
J’ai une confiance à bloc. Mais demain, il peut m’arriver un truc ou peu importe. J’ai toujours essayé de maintenir ce niveau-là de confiance et quand tu prends motivation, plus confiance, plus ceci pour cela, ça fait. Ça fait une grosse boule d’énergie. Et cette boule d’énergie là qui fait avancer les choses. Donc pour moi, la confiance, elle est primordiale.
Et tu as des personnes dont on combat dans ton avancée, dans la vie, qui vont essayer. Peut être s’en faire exprès, mais qui peuvent blesser, qui peuvent te briser, qui peuvent te ralentir ou peu importe. Après ça, à toi d’avoir cette force-là, d’encaisser et tu as des personnes pour un mot, pour X, Y qui vont remettre leur confiance en jeu.
Et c’est ça qui est dommage parce que cette confiance là battue a gagné et personne ne peut te la retirer. Si un mot la requiert, c’est parce que tu as décidé de la retirer. Et moi aujourd’hui, j’ai pris tellement de recul par rapport à la vie que je me dis que je suis un peu du côté rien à foutre que peu importe ce que les gens peuvent me dire, ça ne va pas me ralentir, ça ne va pas me réduire je viens des ténèbres.
Alors tu sais, ça ne fait pas peur que tu sois quand tu viens de loin, c’est moi. J’ai une direction, autre chose. Je suis allée, je suis à bloc, je suis dans l’arène, j’ai raté un coup, je prends mes avances cette incapacité à avancer malgré les coups que tu vas recevoir, c’est ça qui est intéressant aussi dans la vie. Là, ce que je fais aujourd’hui, ce que je vous dis aujourd’hui, ça m’a pris plus de dix ans.
Sais pas. J’ai claqué des doigts ça et je suis hyper motivée. Je ne vais pas claquer des doigts comme ça. Et j’ai confiance en moi. Mais c’est tous les jours, tous les jours, tous les jours. Quand j’ai commencé, par exemple, à lire ce texte motivant que je vous partager dans les notes d’épisodes. Mais à aucun moment je ne me suis dit que je veux lire ce texte.
Et dans dix ans, ça y est ? Non, je l’ai fait tous les jours, je l’ai fait tous les jours. Par habitude, j’essaie de créer de bonnes habitudes. C’est ça que je voulais dire. Tu dois te créer de bonnes habitudes, tu dois te créer une.
Mazarine
Sorte de routine.
Mike
Et c’est exactement ça une routine positive, tout à fait de routine positive parce toi dis, tu as des mots gentils, regardes des trucs inspirants. Tu dois pouvoir passer d’une vision négative à une vision positive. Cette vision-là doit pouvoir se faire tous les jours au quotidien. Je te donne un exemple si tu prends le peu de temps que tu as après le travail, après les cours, pour des choses négatives, tu regardes des vidéos qui n’apportent pas grand-chose.
Tu regardes des émissions sans intérêt. Tu vas te noyer dans une espèce de spirale un peu négative ou l’émotion que tu vas ressentir. Ce n’est pas des émotions joyeuses quand tu regardes une bonne vidéo qui est encourageante, quand tu regardes une bonne vidéo où on parle d’amour, on parle d’entraide. C’est un sentiment qui va venir s’imprégner en toi parce que tu vas peut-être le reconnaître à travers tous ces efforts-là.
Tu as peut être de reconnaître à travers toutes ces actions-là. Et moi, ce que j’ai voulu faire, c’était d’arriver à être cette personne-là, de reproduire tout le bienfait que j’ai trouvé sur terre, de reproduire tout cet amour-là. Je me suis dit j’ai envie d’être un homme meilleur, même si je pense qu’au fond, j’étais peut être bon, mais j’avais vraiment envie de le devenir et c’est un cycle.
C’est tout cet ensemble qui a joué sur ma reprogrammation mentale, ma reprogrammation. Quand j’ai décidé de me reprogrammer, ce n’était pas simplement le fait de dire Tiens, je vais arrêter de bégayer. Le bégaiement fait partie de ma vie, faisait partie de ma vie et le ferait et fera encore partie de la vie. Mais ce n’est pas l’élément le plus important.
L’élément le plus important, c’était Mike qui tu es, qui tu veux être ou tu veux aller. Quel est ton impact sur Terre ? Quelle est ta raison de vivre ? Pourquoi tu es ici ?
Mazarine
Mais du coup, ta source de motivation ? Elle était plus familiale, sociale, professionnelle, cette envie de tout reprogrammer, c’est quoi ? On va dire de l’épicentre. Ce qui t’a vraiment donné ?
Mike
Ma source, ma première source, c’était d’abord moi. Je n’ai pas eu de vie avant. Je vais essayer de vivre. Je vais essayer de profiter de la vie. Je vais essayer de voir si je peux avoir une autre vie sur terre parce que j’ai cette chance là d’être en vie. Quand je dis cette chance d’être en vie, c’est je souffle, je respire.
Certaines personnes n’ont même pas cette chance-là. Certaines personnes, malgré mon handicap, auraient tout donné pour être à ma place. Alors, une prise de conscience, tu te dis Wa, j’ai quand même la chance d’être en vie, malgré mon handicap, malgré mes galères. Malgré tous les obstacles que j’ai pu rencontrer dans ma vie, je suis là. Il me reste, je l’espère encore une centaine d’années à vivre et je, et je te le souhaite également.
Mazarine
Merci beaucoup.
Mike
Donc je me suis dit bon, là, je reste encore 100 ans, mais j’ai pas envie, j’ai pas envie d’avoir la même vie. Je n’ai pas envie de reproduire ce que j’ai vécu en 20 ans. Encore cinq fois. Non, non plus. Pour moi, ça suffit et j’ai voulu et j’ai voulu voir l’autre côté de la vie. Je voulais voir l’autre côté de l’iceberg.
Peut-être que ce côté-là peut me plaire. J’ai connu que la négation, j’ai connu que le mal. J’ai connu que douleur et souffrance. Donc je me suis dit peut être à un moment, je vais essayer d’aller, peut être cherché un bonheur et une joie. Et petit à petit, j’ai décidé de changer. Mais pour décider de changer, c’est une décision qui est profonde parce que j’étais mal j’avais ce mal à être là.
Pour moi, c’est vivre ou mourir. Je voulais mourir. Je meurs vraiment pour de bon. Mentalement, physiquement, et je pars. Sinon, je décide de rester, donc c’était vivre ou mourir. C’était ça mon état d’esprit et j’ai décidé de vivre.
Mazarine
Et c’était tout tournant. C’était pile ou face,
Mike
c’est ça comme je dis, je suis dans l’arène, je n’ai pas de plan B. Je ne sais pas si j’en sortir, mais je dois gagner. Ton plan B éloignera toujours de ton plan A. Tout ce que je le fais, je le fais à fond parce que si j’ai un plan B, je vais jamais atteindre mon plan A. Je vais toujours me rabattre mon plan B.
Ah oui, mais si je n’arrive pas à faire ça, j’ai ça. Non, moi c’est rien à faire. Toi je décrochais, toi je vais arriver. Du coup, c’est ça un état d’esprit. J’ai un peu la sensation d’être un peu un joueur. Je suis prêt tout perdu, prêt à tout gagner. Si je perds, je perds. Mais je me dis pas là, je joue ça.
Si, si, si, je prends le score que je veux. J’ai ça en appui. Si j’ai 100 d’appuis, j’irais directement vers l’appui. C’est comme ça que le cerveau humain, il fonctionne. Si tu sais que tu as cette porte de sortie, il attirera directement vers cette porte. De sortie. Ça rejoint un peu ce que je te disais dans l’un des podcasts, c’est l’instinct de survie.
Moi, j’ai toujours grandi dans cet instinct de survie là. Je l’ai développé, cet instinct de survie. J’ai fait un élément quotidien dans mes décisions, dans ma façon de voir la vie. Je profite du moment parce que tout ne tient qu’à un fil. Là, je suis avec toi, là je te parle. Je ne sais pas si je serai là dans une semaine, dans un mois ou dans dix ans.
Je ne sais rien. Donc je profite de la vie telle qu’elle est dès maintenant. C’est essentiel pour moi. Je suis présent, je suis conscient et j’ai cette chance là d’être en vie. Pour les croyants, il y a une vie au-delà. Moi, perso, j’en sais rien. Mais par contre, je suis sûr d’une chose qu’il y a une vie là tout de suite, parce que je suis en train de la vivre.
Le paradis, l’enfer, c’est maintenant, c’est un enfer maintenant. Je suis au paradis déchu, toujours sur terre. Par rapport à ma façon de voir la vie, par rapport à comment j’ai changé ma vie et mon rôle que j’ai envie d’avoir ici.
Mazarine
Et est-ce que cette motivation et cette envie de se faire confiance étaient principalement basées sur le bégaiement ? Il y avait d’autres facteurs qui entrent en jeu. Ce que c’était vraiment le fait de vouloir se débarrasser entre guillemets du bégaiement qui ont fait qui a voulu être ou aujourd’hui ou d’autres.
Mike
Le bégaiement avait une place centrale ? Oui, forcément, parce que faire mal être un mal être qui était présente, un mal être qui m’empêchait d’avancer, donc c’était un gros obstacle au quotidien. Mais pour moi, il fallait arriver à surmonter tout ça. Il y avait l’handicap, il y avait le problème de la vie, il y avait ma condition sociale, il y avait mon avenir, que ce que je n’arrivais pas à me projeter, etc. C’est un ensemble.
Mais bien sûr, oui, le bégaiement avait une place importante parce que toute ma vie, je l’ai combattu. Moi, ce bégaiement, toute ma vie, toute l’énergie que j’avais, j’ai donné corps et âme contre le bégaiement. Faut que ça passe, il faut que ça parte, etc., mais ça ne partait toujours pas et je me suis dit bon, à quoi bon de continuer à combattre, à combattre un truc qui est invisible, un truc qui est comme moi et que j’avais l’impression de me battre contre moi-même et un peu comme je un peu comme le dit souvent le frein à main, j’avance avec un frein à main.
Il fallait arriver à me libérer et j’ai fait le pari que si j’arrive à changer si j’arrivais à être une nouvelle version de moi-même, je ne vais pas vivre les choses de la même façon. Et c’est ce qui se passe aujourd’hui. Je suis toujours bègue, mais mon bégaiement s’est amoindri. Je suis toujours bègue et mon bégaiement aujourd’hui ne m’empêche pas d’avoir une parole fluide.
Je me suis lancé ce challenge-là de dire que je vais arriver à programmer. Pour moi, c’était quitte ou double, quitte ou double, c’était mental. Je, je pense que les gens, ils sont ce qu’ils sont. Mais ça n’empêche pas que tu peux changer. Mais pour changer, tu dois tellement y croire, tellement y croire de toutes tes forces. Moi, c’est aussi un cri de désespoir qui m’a permis d’être ici parce que et d’espoir aussi parce que j’ai voulu tellement changé ma vie que je n’avais pas d’autre alternative. Donc on revient souvent au même point qui est l’instinct de survie.
Mazarine
Encore une fois.
Mike
Et pas de plan B, j’avais que le point vivre ou mourir, c’était aussi simple que ça et il fallait que j’arrive à vivre. Mais pour vivre, je devais être une nouvelle personne, une nouvelle version de moi, une version qui me fasse plaisir, que quand je me lève le matin, je dis Tiens, ce gars-là, en face de la glace, il me va, ce gars-là.
Il fait de bonnes actions, il est bon, il aime ses proches, il aime ses amis. J’ai envie, j’avais rêvé d’être une bonne personne. Je ne dis pas que je ne l’étais pas, mais j’avais besoin de le ressentir. C’est pour ça que moi, quand j’aide u ne personne, ça me fait du bien. Mais si tu m’aimes, tu ne peux même pas imaginer.
Ça me fait un bien fou. C’est quand je donne de ne pas dire je t’aime comme ça, juste pour donner, pour donner. Par rapport à la nécessité, je donne avec le cœur et je donne sans rien attendre en retour parce que je m’enrichis à travers les autres. Et pour moi, le fait de donner, c’est une façon aussi pour moi de m’enrichir.
J’ai un projet plutôt personnel que je fais depuis quelque temps. J’ai essayé d’impacter des trajectoires, c’est un mot clé. C’est un mot que j’aime beaucoup. La trajectoire. Par exemple, là, en ce moment, je paie une formation pour un jeune en électricité. Si je l’aide financièrement. Aujourd’hui, demain, il va revenir. Après-demain, va revenir. Il faut apprendre à pêcher pour qu’il puisse devenir autonome.
Et pour moi, le fait de l’aider dans le travail, c’était j’ai d’abord après le connaître, bien le comprendre. Qu’est-ce que je peux faire pour toi si j’ai le pouvoir de changer ta trajectoire ? Ça peut impacter ta vie. Après, c’est à toi de faire tout le process que moi je suis en train de faire. Motivation, confiance en soi, etc. Tout ce que tu veux, c’est à toi.
Mais moi, je t’ai simplement aidé sur une trajectoire. C’est pour ça que je ne parle pas de destin, je parle de trajectoire et j’essaie d’impacter au maximum la trajectoire des personnes qui m’entourent par une opportunité, par une aide, par une présence aussi, par un conseil ou tout ce que tu veux aider à impacter des trajectoires. Donc pour moi, c’est pour moi, c’est quelque chose d’important et tout ce que je fais, ça me fait du bien.
Je suis en cohérence avec moi-même, je suis en cohérence avec mes actions pour moi, vivre c’est pas simplement surveiller et dormir. C’est ton impact sur Terre. Pourquoi tu es là ? En fait, qu’est-ce que tu fais je peux pas changer le monde et par contre, je peux agir sur mon périmètre. Et moi, le fait d’agir sur mon périmètre, ça va être mes amis, ma famille, je veux tout ce que j’apprends, tout ce que je fais.
Ça influence les autres. Que tu le veuilles ou non, tu es la moyenne des cinq personnes que je fréquente le plus, donc tu vas les influencer. Moi, je vais influencer par ma bonne humeur. Je vais influencer par ma motivation. Je vais influencer par le fait que j’ai confiance en moi. Si un mec qui a confiance en soi tient, c’est bien moi aussi.
Ça va me donner confiance en moi. Tu impactes les gens. Le fait que j’ai envie de devenir quelqu’un de bien, que j’essaie de le devenir au quotidien. Forcément, ça va impacter aussi les personnes qui m’entourent. Donc j’ai un devoir envers le monde. J’ai un devoir envers tout le monde parce que c’est un choix que j’ai fait de rependre le bien.
Mais ça ne veut pas dire que demain, je ne peux pas faire de mal. Je ne suis pas parfait, mais c’est une question de balance. Moi, je fais le choix de placer ma balance du côté du bien parce que c’est cet état d’esprit là, c’est cet état de bien être qui me permet aujourd’hui de me sentir libre.
Et quand tu as cette liberté-là que j’ai, que je ressens aujourd’hui, ça joue sur mon bégaiement, ça impacte mon bégaiement, ça impacte mon état d’esprit. Et forcément, avec le temps, avec tout le travail, technique que j’ai pu faire, mental, mental, mental, j’ai pu arriver à un niveau où j’arrive à parler, retrouver une parole fluide. Ça ne m’empêche pas que demain je peux bloquer sur des mots, mais j’ai plus la même perception du mal, j’ai plus la même perception de l’angoisse.
Tout est dans ta tête, tout se passe dans ta tête. Il y a une vie parallèle dans ta tête, il y a un monde dans ta tête. Est-ce que le monde que toi tu vois, c’est le même monde que moi ? Je vois ? Non, chacun a son propre monde. Crée-toi. Moi, je me suis créé un monde qui peut être de bisounours, ça te fait sourire.
Mais c’est le monde où je suis le plus heureux. C’est le monde que tu vas créer et tu impacts ton propre monde et ceux des autres. Et c’est ça qui est beau dans la vie, c’est l’impact. Comment tu peux impacter. On ne va pas tous réaliser de grandes choses. On ne va pas tous construire la tour Eiffel, on ne va pas tous découvre une planète ou peut importe ce que tu fais, ce n’est pas une question de grandeur, c’est simplement une question d’action.
La plus petite, quelle qu’elle soit, reste une action. On est combien sur terre ? Une idée ?
Mazarine
7 milliards et demi, à peu près.
Mike
7 milliards et demi d’actions, c’est énorme. Une simple action. Par contre, il a refait tous les jours, 7 milliards et demi d’actions. C’est énorme, ne s’imagine pas l’énergie positive qui va se passer. Donc moi j’ai fait le choix. Comme je dis souvent, c’est un choix hypocrite de voir la vie du bon côté. Oui, je le fais par défaut. C’est un peu comme dans un logiciel, tu as le truc par défaut on affiche que ça à moi, c’est pareil.
Pour aller voir le mal, il faut aller plus avant. Il faut un paramètre toi tu développes des trucs cachés, tu dois mettre un code et là tu peux trouver l’autre partie qui est moins joyeuse. Aujourd’hui, la vie que je vis, la vie que je vois, le monde, il est ce qu’il est, mais ce qu’il est bien ou pas bien.
C’est une question de point de vue. Moi, je fais le choix de voir le bon côté de la vie et j’essaie d’amener un maximum de gens vers le bon côté de la vie, tu as des personnes par exemple sur terre, qui font du mal, mais qui se sentent bien en faisant du mal ci parce qu’ils sont calibrés comme ça, parce qu’ils sont sur cette fréquence-là.
Ce qui est bien pour toi peut ne pas être bien pour eux. Toute une question de sensation. Le mec qui va tuer quelqu’un, lui c’est de l’adrénaline, etc., mais ouais, sauf que tu as tué quelqu’un, mais lui l’est bien. Mais sauf que les 7 milliards et demi sont tristes, donc c’est vraiment moi. Qu’est-ce qui te fait plaisir ?
Mazarine
C’est encore une perspective comme tu l’as dit.
Mike
Et ça, qu’est-ce qui te fait plaisir ? Qu’est-ce qui te stimule ? Le travail pour surpasser un handicap, pour surpasser des obstacles, c’est d’arriver à se construire au-delà même de tout ça. Tu ne te résumes pas l’obstacle, tu ne te résumes pas au handicap que ta vie est beaucoup plus grande que ça, que ton énergie est beaucoup plus grande que ça.
Mazarine
Quand tu parlais de trajectoires de destin, tu faisais une sorte de distinction. D’un côté, on a le destin de quelque chose qu’on ne peut pas modifier, c’est à dire ce à quoi on est on est du ce qu’on va vivre, en fait, ce qui est écrit pour nous et la trajectoire, on va dire, c’est comme le destin, c’est ce que tu peux modifier. En gros, c’est l’avenir. Donc tu peux empaqueter ta vie toi-même.
La trajectoire
Mike
Pour moi, la trajectoire c’est du court terme, ce n’est pas la destination, c’est une trajectoire.
Mazarine
C’est comment tu arrives à la destination?
Mike
Tu avances, je te pousse à gauche, ta trajectoire, la gauche, mais tu ne sais pas ou tu vas finir à gauche, c’est vrai. Et le destin, c’est la finalité. C’est à toi de décider maintenant. Moi, j’étais sur une trajectoire. Mais le destin, tu écris. Voilà pourquoi je fais la nuance entre trajectoire et destin. Je ne peux pas changer temps, destin, mais je peux aider à impulser une trajectoire est ce que tu comprends mieux la différence ?
Mazarine
Il fallait faire la nuance
Mike
J’aime bien expliquer les choses de façon simple pour que les gens puissent comprendre. Là, c’est plus c’est simple, mieux.
Mazarine
C’est ça
Mike
C’est ça. Et que moi, ma vie est simple, je me pose pas de questions. Pour moi, c’est le bien et le mal. J’ai eu le choix, je vais faire du bien. Voilà. Et j’ai cherché motivation, confiance, vrai, plus plus auto, écoute, plus méditation. Un ensemble j’additionne ça donne qui fuit et je continue d’avancer. Et pour moi, j’insiste vraiment, c’est que si on peut, on peut aider, on peut aider les gens, on peut faire des choses ce n’est pas une question d’argent, c’est une question de volonté.
Moi, j’ai fait le choix d’aider, j’ai fait le choix de partager la même, rien que le fait de faire ce podcast. Ça me fait un bien fou. Et je me dis que, à travers ma voix, à travers ce que je suis en train de dire, ça peut aider ça peut impacter, ça peut modifier aussi une trajectoire. Parce que moi, ce que j’ai eu dans la vie, ça m’a aidé dans ma trajectoire.
Le développement personnel, ça n’a pas aidé sur mon destin. C’était une trajectoire. J’ai découvert quelque chose. Je suis entré de là-dedans, ça m’a fait poser des questions j’ai réappris à vivre, j’ai appris à découvert des choses et après ça, je me suis donné corps et âme et tout est une question de trajectoire. Et à nous d’impulser d’impacter les trajectoires de façon positive pour tous nos proches, pour toutes les personnes qui l’entourent ou pour toutes les personnes qui peuvent avoir besoin dans la vie de continuer à croire en soi.
C’est la vie. Il y a tellement d’obstacles que tu ne. Que tu ne sais même pas le nombre d’obstacles que tu vas avoir. Tu vas toujours en avoir. Maintenant, c’est à toi de te forger de toi, d’avoir cette carapace qui va te permettre d’avancer. Là, aujourd’hui, je te parle dans quelques heures, je vais peut-être avoir un autre obstacle dans une semaine, ou peu importe, je sais que j’en aurai toujours.
Je ne rêve pas d’un monde sans obstacle. Je rêve d’être beaucoup plus fort.
Mazarine
On ne sait pas quand est ce qu’on va avoir des obstacles, mais il faut qu’on sache comment les appréhender, c’est ça.
Mike
Je rêve d’être toujours beaucoup plus fort. Je rêve d’être indomptable. C’est ça, c’est ça ma rage. Je ne rêve pas que la vie soit facile. Je rêve d’être au-dessus du lot, je rêve d’être au-dessus des obstacles, je rêve d’avoir cette force mentale qui me permet d’encaisser. Je rêve d’avoir cette humanité qui me permet de donner. Je rêve d’avoir ce pouvoir-là qui me permet d’impacter des trajectoires.
Mais je ne rêve pas d’un monde où je me lève, ou tout est beau. Parce que si j’avais ce monde-là, peut être que je n’aurais pas grandi comme j’ai grandi. Aujourd’hui, il y a une phrase, j’aime bien une citation, je peux te faire remarquer. J’ai l’impression que je suis vieux.
Mazarine
Comme pensant faire un recueil d’essais.
Mike
À ce jour, j’ai l’impression d’avoir 90 ans. Je suis en fin de vie, non, mais bon, il y a une phrase que même que j’ai que je vais dire que je trouve magnifique, qui dit, Il faut savoir apprécier le coup du vinaigre pour apprécier le miel.
Mazarine
C’est une sacrée métaphore, comme.
Mike
Quand j’ai écouté cette phrase du petite voix aujourd’hui, tu sais pourquoi j’apprécie le miel.
Mazarine
Mais ce que tu as pu apprécier, deviner.
Mike
Avec tout ce que j’ai traversé dans tout ce que j’ai traversé. Tu m’étonnes que j’apprécie le miel à ma fameuse métaphore des ténèbres à la lumière pour apprécier la beauté de la lumière et je peux te dire que quand tu étais dans les ténèbres, la lueur d’espoir, la lumière, la petite elle-même, même la petite torche, la petite étincelle, je la trouve belle, je trouve magnifique, je la trouve lumineuse et c’est ça la vie.
Saisir chaque opportunité que tu as même si tu es dans les ténèbres. Tu auras toujours des petites lumières d’espoir, des petites lumières de lumière et/ou voir même un grand couloir de lumière. Et ça, ça peut t’aider. Et ça, c’est la vie telle qu’elle est, telle qu’on la connaît.
Mazarine
Pour continuer sur la trajectoire du groupe, je pense que j’ai vraiment fait une fixette sur la métaphore.
Mike
Je sais bien, mais je suis content si ça te parle.
Mazarine
Et en écoutant tu as l’air d’avoir acquis une certaine sérénité ou bien intérieure. Parce que si on écoute et si on s’appuie sur ce que tu vécus avons été vraiment, vraiment dans le dans le mal et dans les ténèbres comme je le dis. Sauf qu’aujourd’hui, on a réussi à retrouver cette lumière et comment on a fait pour arriver à être parvenu à avoir le bien porté ou à répandre le bien autour de toi, à vouloir continuer à répondre. C’est bien là.
Savoir s’écouter
Mike
Il y a quelque chose qui m’aide beaucoup, qui m’a énormément aidé, qui m’aide encore à ce jour, c’est méditer, c’est se laisser aller, c’est se détendre, c’est de se dépasser toujours d’elle, de retrouver cette sensation de bien être, de libérer l’énergie, toute l’énergie négative qu’on peut accumuler. Toute cette pression-là, c’est d’arriver à la libérer moi, je libère cette énergie-là que je ne veux pas ou je cherche et de l’énergie que je veux.
Grâce à la méditation. Pour moi, la méditation est devenue une habitude. Pour moi, la méditation est devenue un rituel. J’aime méditer parce que ça me fait un bien fou. Je me dis pas forcément de la même façon, tous les jours, je peux méditer en musique, je peux méditer dans le calme, dans le silence. Je médite de plusieurs façons j’adapte en fonction du lieu en fonction de ma situation, je peux être là avec d’autres personnes et en train de méditer une méditation intérieure.
J’essaie de revenir sur moi de revenir dans mon monde. Le fameux monde des bisounours. Quand je suis avec les autres, je suis dans leur monde, je suis dans un autre monde. Et oui, ça impacte aussi mon bien être. Et par moments, j’ai besoin de me ressourcer. Par moments, j’ai besoin de me concentrer et je reviens sur ma méditation.
Mazarine
Tu te recentres sur toi même.
Mike
Me recentrer sur moi-même. J’aime beaucoup méditer avec la musique douce, légèrement du piano, le côté un peu mélancolique, c’est des ça me procure des sensations avec un petit fond sonore et je peux méditer. Assis, je peux méditer debout et le plus à l’aise. Pour moi, aujourd’hui, c’est méditer allongé. Par la même occasion, je travaille ma respiration, je travaille.
Le fait vraiment de lâcher prise. C’est le lâcher-prise qui va, qui m’aide aujourd’hui tellement longtemps. Je n’ai jamais lâché prise. Je suis crispé,, mais énormément. Et là, il fallait arriver à lâcher cette prise-là. Je lâche prise, je prends l’énergie positive, je libère l’énergie négative. Après, je ne sais pas le problème, mais moi je la libère en tout cas.
Et j’essaie toujours d’être en adéquation avec mes sentiments et j’essaie d’être en adéquation avec mon bien être. J’essaie d’être en adéquation avec ce que je ressens au quotidien. C’est un travail qui est quotidien, comme la confiance en soi, comme la motivation. Mais du coup, je me dis tous les jours pour justement toujours garder cet état de bien être.
Mazarine
Depuis combien de temps ?
Mike
Je médite depuis une dizaine d’années et au début c’était de temps en temps parce que le temps d’en faire une habitude, c’est un peu perturbant, parce que tu changes ton quotidien, parce qu’il fallait en faire une habitude. Mais avant, c’était quelque chose d’occasionnel. Aujourd’hui, ça fait partie de moi et je ne médite pas forcément non.
Les yeux fermés, non, je me dis même les yeux ouverts, c’est fou ce que c’est. Le mental, c’est mon esprit. Je libère tout ça. Je peux être là avec toi et je vais chercher cet état de bien être. Je peux être avec toi et j’essaie de libérer un maximum de pression. Ce sentiment de bien être, là, tu peux l’avoir n’importe où et n’importe quand.
Mais moi en tout cas, je conseille à toutes les personnes qui de s’intéresser à la méditation parce que c’est quelque chose qui peut faire que du bien. Et il y a plusieurs types de méditation. Après, à chacun de trouver la leur. J’ai essayé une méditation avec les chakras, etc. Bon, ça me parlait un peu. Moi, j’ai vraiment essayé de faire simple par rapport à ce qui me correspondait est relativement simple. Je me dis en moyenne entre cinq et quinze minutes et puis j’ai fait des micro méditations et si dans la journée limite je le fais tellement que je me dis pas tiens là je suis en train de méditer. Non, c’est mon cerveau. Il me lance des alertes au lâche, ne sont pas bien là.
Mais t’es pas en forme libéré. Vas-y, libère tout de suite et là je vais, je libère. Et quand je libère, je le ressens. C’est fou, mais je le ressens que je viens de libérer. Un poids, quoi.
Mazarine
Et physiquement parlant.
Mike
Physiquement parlant, je le sens. Mais si, mais c’est là, à quel point tu vas voir, tu connais encore. C’est là que tu vois que tu connais les sensations comme mon fameux exemple et mon fameux Coca citron que tu connais si bien. Et quand je bois le coca citron, ça me procure une sensation. Mais c’est fou.
Mazarine
C’est important de préciser Citron vert peut être.
Mike
Mon médecin ne sera pas content avec le diabète qui cours dans la famille, mais ça me procure du bien et au moins tous les jours, je vais chercher ces sensations-là. Voilà ce que je peux dire pour la méditation. Mais je t’invite aussi à découvrir la méditation et ça peut faire du bien.
Mazarine
D’ailleurs, si je m’en fais pas, j’essaierais moi aussi de prendre 5 minutes tous les matins et dit.
Mike
On peut le faire là tout de suite. Mais bon, je crois que les auditeurs pendant cinq minutes, ils n’ont rien et risquent de lâcher mon premier chef. Mazarine
Donc utilise la méditation comme une sorte d’écoute du Kyushu, on va dire apprends à faire confiance à ton corps, vu que c’est ton corps qui te parle. Musique qui te dit quand est-ce que ça ne va pas, quand est ce que tu dois méditer, quand est-ce que tu dois prendre une pause ?
Mike
Pour moi, la méditation, c’est aussi une écoute de mon corps. L’écoute, c’est important, c’est écouter ce que tu renvoies, ton corps, ce que ton enfant voit, tes sensations, ce qui te renvoie à l’univers aussi. Et par la même occasion, j’ai appris à écouter ma parole. L’auto écoute, j’ai l’autoécoute avec la méditation de mon corps. Avec la technique, j’ai développé le ton écoute de la parole également.
Qu’est-ce que ma parole renvoie ? Quel est l’impact de ma parole et comment je l’améliore ? La méditation m’aide à m’améliorer et l’autoécoute de ma parole m’aide à avoir un air par une parole plus audible, une parole plus fluide afin de passer le message de la meilleure façon possible. Pour moi, l’écoute, c’est important. Écouter son corps, écouter sa voix.
Mazarine
Et s’écouter.
Mike
Soi même, écouter exactement s’écouter soi même, tout simplement.
Mazarine
Et est-ce que tu peux me dire en quoi, pour un bègue, c’est important de s’écouter et d’être conscient de ce que l’on dit et de ce qu’on veut dire ? Mike
Avec la sévérité de mon bégaiement. Il fallait que je sorte les mots le plus vite possible. Ça ne m’a pas laissé le temps d’écouter ce que je disais. Il fallait sortir, les faire sortir. Quoiqu’il en coûte. Ça joue sur la communication, le fait de ne pas écouter, le fait de ne pas s’écouter et que si tu n’écoutes pas toi même, est-ce que tu écoutes vraiment l’autre parce que t’es focalisé sur tes propres mots ?
Et en plus, les mots que tu sors ne sont pas vraiment même les mots que tu souhaites. Dire ça, ça a un impact sur la communication. Et moi, j’ai, je travaille. Cette écoute au quotidien, c’est d’apprendre à entendre ce que je dis. Mais pourquoi ? Mais pourquoi côté écoute ? J’étais dans une démarche. C’est d’améliorer ma communication, d’améliorer ma parole au-delà du fait de bégayer ou de ne pas bégayer.
C’était d’améliorer les chances que j’ai, c’était d’améliorer l’échange que j’ai avec l’autre. Et pour améliorer cet échange, tu dois être conscient de tes mots. Tu dois être conscient de ton débit, tu dois être conscient de la perfection ou de l’imperfection, quoi que la parole parfaite. Je ne crois pas, je crois, simplement au fait qu’on peut délivrer un message de la meilleure façon possible.
Maintenant, tu dois être conscient de tout ça. C’est que tu ne peux pas t’améliorer si tu ne sais pas qu’est-ce que tu as à amélioré. Le fait de ne pas bégayer, c’est un poids, mais ce n’est pas ce n’est pas ça qui fait que tu as amélioré ta communication. De moi, c’était ça qui est important pour moi. C’est comment j’améliore ma communication.
J’aime bien rêver, j’aime bien les belles choses et si j’aime bien les belles choses, j’aime parler de façon agréable. J’aime être agréable à l’écoute parce que j’ai tellement écouté pendant toute ma vie. Je ne suis pas fait pour l’art oratoire. J’aime les belles phrases, j’aime les beaux mots. J’écoute beaucoup la radio, j’aime les jolis sons et pour aimer ces jolies sont, ça te demande de les écouter et mon travail pour arriver à les reproduire, c’est mon auto.
Écoute, je m’écoute. Parler au début, c’était difficile, au début, c’était horrible. Avec le temps, tu commences à t’habituer. Avec le temps, tu vas pointer des choses. Ah tiens, tu sais, il y a des fois, quand je me rends écouter, je me dis, mais je n’ai pas dit ça, ce n’est pas possible. Je ne me souviens même pas avoir dit tout ça.
Tu imagines, sur un échange de cinq minutes, si tu ne te souviens pas avoir dit tel ou tel mot parce que tu étais tellement dans la spirale, dans le speed. Mais tu imagines sur toute une vie, tout ce que tu veux dire comme conneries des fois, sans qu’on s’en rende compte. En plus, donc moi, l’auto écoute, c’était super important dans mon travail de production, ce que j’ai toujours voulu passer le message avec aisance.
Avec ça et pour moi, l’auto écoute, c’était un élément indispensable pour améliorer mon échange, pour améliorer ma qualité de parole. Et c’est ça, c’est un ensemble qui fait qu’aujourd’hui je peux avoir une parole fluide et ma parole fluide. Elle va être impactée par la manière dont je rends jolie la fluidité par les mots que j’ai employés, par mon débit.
L’autre écoute, ce n’était pas simplement pour supprimer les fameux mots facilitateurs, les temps clients, fêtes, etc. c’était aussi pour avoir quelque chose d’agréable à l’oreille, notamment au niveau de mon débit, j’avais un débit quelques années qui était trop rapide et le débit que j’ai aujourd’hui par exemple beaucoup plus posé, beaucoup plus apaisé, correspond parfaitement avec mon état d’être.
Tu vois donc on revient toujours à la motivation qui en revient à la confiance en soi, on en revient au bien être et c’est un ensemble qui fait que le débit de parole que j’ai aujourd’hui me correspond. Le débit de parole que j’avais il y a dix ans et ré à quinze ans, il y a 20 ans, correspond au mythe que j’étais dans sa souffrance.
Il fallait faire sortir les mots avec l’état de bien être que j’ai aujourd’hui, j’aurais du mal, mais j’aime être apaisé et j’essaie d’apaiser les maux. Ça n’empêche pas que certains moments, je crois avoir une parole, mais qui sera un peu plus rapide. Mais naturellement, naturellement, ma parole revient à son état initial qui est apaisé.
Mazarine
L’auto écoute cet homme aussi de dire s’appuyer sur les mots et de moins stresser. Quand tu parles ou pas.
Mike
L’auto écoute. Non, je ne dirais pas que ça me permet de moins stresser quand je parle, parce que le travail est déjà fait en amont. Il est fait avec la confiance en soi, il est fait avec la perception de la douleur comment je me sens quand je bégaye le cul, écoute, il est là pour améliorer, mais ne sait pas.
qui va faire que je ne vais pas bégayer ou que je ne serzi pzs stressé. , c’est si la chantilly sur le gâteau, le gâteau est bon et encore plus bon quand tu me fais être gentil. Voilà, c’est pour moi, c’est comme ça que je vois. Ça permet de rendre le beau encore plus beau.
Je ne sais pas si ma réponse te convient, mais je me c’est comme ça que je vois un peu le ton écoute.
Mazarine
Et j’aime bien les métaphores françaises.
Mike
C’est vrai que j’aime énormément et j’aime tes pas rendre compte que ça fait. Du coup, parti un peu de ma vie. Du coup, je me rends compte que je dis beaucoup de métaphores et un peu mon côté rêveur. Il faut que j’arrête la fumette. pas.
Mazarine
Ça sera coupé au montage. Ça et avec tout le travail que doit réaliser en amont aujourd’hui, est-ce que tu arrives mieux à affronter les situations qui font beaucoup de stress, à mieux t’exposer à mieux appréhender les obstacles qu’on a dit précédemment ?
Mike
Comme je le dis assez souvent, la vie est un combat. J’ai fait le choix de combattre et forcément, tu vas perdre des plumes et et plus tu combats, plus tu deviens guerrier. Et pour moi, il fallait arriver à prendre des risques. J’ai pris des risques tous les jours, si, si, je voulais avoir une parole fluide, si je voulais avoir une meilleure communication, si je voulais être la personne que je voulais être, que j’aurais du être, il fallait prendre des risques.
Donc les risques étaient quotidien. C’est en forgeant qu’on devient forgeron. Si, en parlant, c’est en bégayant que j’ai fini par avoir une parole plus fluide, il fallait arriver à le faire tous les jours. Comment améliorer ma parole ? Comment gérer mes émotions ? Comment faire ça ? Et c’est ça la prise de risque, c’est tout le travail. Depuis la dizaine d’années, je n’ai rien voulu faire de facile parce que je savais que ça n’allait pas me faire grandir si j’étais dans mon coin, si je me suis lancé comme je l’ai fait une grande partie de ma vie, j’aurais toujours aux mains de poids qui t’ont pris en arrière.
Je tente tous les jours, je tente et après cette incapacité, comme je suis souvent à encaisser, c’est là la différence. Il fallait que je grandisse, je me souviens. Parlant public, je le fais, je le fais. Faire ça devant personne, je le fais à de mon art. En fait, appeler l’administration, je le fais aller prospecter par téléphone.
Je le fais toi. En gros, tout ce qui te met en danger, fais-le. Qu’est-ce que tu as à perdre ? Rien. Mais par contre, tu peux apprendre des choses et tu peux grandir et la même situation ? J’ai fait une fois, je ne me sentais pas bien, j’ai bégayé. J’ai bloqué la même situation, j’ai fait deux fois pareil, trois fois pareil, quatre fois pareil, cinq fois pareil.
Je ne dis pas qu’au bout de la deuxième fois, c’était mieux, non ? C’est faux et totalement faux. Mais j’ai fait une centaine de fois. Au bout d’un moment, j’ai, j’ai fini par m’améliorer. J’ai refait la même chose que je fais il y a dix ans. C’est juste que ça y est, je suis rodé, ça y est, je suis habitué. Je sais, j’ai confiance et je suis gonflé à bloc.
Mazarine
C’est la même chose qu’il y a dix ans, mais ce n’est pas la même personne qui le fait.
Mike
Oui, ce n’est pas la même personne, ce n’est pas le même ressenti qu’il y a dix ans parce que j’ai changé. Mais la situation, elle, n’a pas changé. J’ai changé, j’ai influencé mon bégaiement, j’ai influencé ma façon d’être, donc je ne ressens pas les choses de la même façon. Donc pour moi, la prise de risque, donc dans ma reprogrammation, la prise de risque était primordiale au même niveau que la motivation.
Ça me permettait d’aller tester ma motivation, ça me permettait d’aller tester c’est bien beau de dire oui, je suis motivé, c’était bien beau de dire ouais, j’ai une confiance en moi. Il fallait l’affronter cette confiance. Tu pars, tu tombes, tu te relèves. Va falloir mettre un petit coup quand même. Tu recharges ta batterie en full 100.
Tu repars et tu manges de gros coups. Ça retombe, tu te recharges, tu repars, tu te recharges, tu repars. C’est ça la vie, c’est ta capacité de surmonter tout ça. Et la prise de risque, c’est pour moi, c’était pour moi. Entrer dans l’arène, c’était pour moi un peu l’examen du baccalauréat. C’est après tout ce que j’ai fait. Après toutes les études que j’ai faites, il va falloir que je valide.
Je viens, je prends des risques, j’ai de mauvaises notes. Bon rattrapage. OK, je redouble, je redouble encore d’efforts et je reviens. Je reviens systématiquement et c’est à travers la prise de risque que j’ai grandi. C’est à travers la prise de risque que je me suis amélioré. C’est l’ensemble de tout ça, c’est l’expérience. La plupart des gens y voient la finalité, mais il ne bégaye pas, il a une parole fluide.
Comment il fait ? J’ai fait tout ça depuis plus de dix ans, tous les jours, tous les jours. Et aujourd’hui, je le fais encore. Je me motive toujours. J’essaie toujours de me donner cette confiance. Je développe toujours mon autoécoute, j’essaie toujours de me recentrer sur moi. J’essaie toujours de rester fort. J’essaie toujours de rester fort et je me dis ça encore aujourd’hui, tous les jours.
Ce n’est pas parce que là, j’arrive à parler froidement que ça y est. Non, c’était juste une partie de l’iceberg. Mais l’iceberg, c’est ta vie, c’est ce que tu en fais. C’est tout ce qui tourne autour le bégaiement a une place centrale dans ma vie. Aujourd’hui, elle est, mais elle n’a plus le même. Le bégaiement n’a plus le même impact.
Mais je vis avec, je j’ai réussi à dompter le bégaiement. J’ai réussi à passer outre le bégaiement, j’ai développé des techniques pour le maîtriser et ces techniques-là, je l’ai fait pendant plus de dix ans, tous les jours. Tout ce que j’ai dit sur la motivation, tout ce que j’ai dit, sur la confiance, tout ce que j’ai dit sur le tu écoutes, tout ce que j’ai dit sur la méditation, le fait de me recentrer.
Ça m’a aidé à canaliser mon bégaiement, ça m’a aidé à le dompter. Ça m’a aidé à le maîtriser et voir par moments à le gommer. Mais ce n’est pas un travail facile. Si je l’ai fait, tu peux le faire. On m’a dit que c’était impossible, alors je l’ai fait, même si c’est vrai, comme je le dis souvent, j’y ai cru.
Mais au plus profond de moi, il y avait toujours un peu. Tu auras toujours ce petit doute en toi. Est-ce que je vais vraiment arriver ou pas ? Mais toi, tu l’auras toujours. C’est humain. Même quand tu es gonflé à bloc, tu peux être chargé à 99 %. Il y aura toujours ce petit qui veut. Puis tu veux faire le con qui dira Est ce que tu es sûr que tu fais la bonne chose ?
Est-ce que tu vas y arriver ? Et des fois, malheureusement, la plupart des personnes préfèrent écouter le petit. Le 1 %.
Mazarine
Tu préfères avoir écouté les 99 %.
Mike
Oui tu fais le choix de la majorité, c’est la démocratie, voilà un peu mon état d’esprit. Voilà un peu comment je vis. Parce qu’aujourd’hui c’est une question qui revient souvent. Oui, mais comment tu fais ? Comment tu fais pour avoir cette parole fluide ? Est-ce que moi je ne peux pas te reprendre une phrase ? C’est impossible. Peux pas te reprendre un paragraphe, c’est impossible.
Je me suis battu pendant plus de dix ans, je me suis entraîné pendant plus de dix ans. J’ai refait la même chose pendant dix ans. J’ai pris de mêmes risques. Pendant dix ans, je n’avais pas de plan B. tout ce que je voulais, c’était d’y arriver. Tout ce que je voulais, c’était d’y arriver. C’est tout ce que je voulais par-dessus tout.
Mais arrive à quoi ? Ce n’était pas arrivé, à ne plus bégayer, c’était d’arriver à être une nouvelle version de moi-même. Et forcément, dans ma nouvelle version, le bégaiement ne peut pas avoir la même place parce que je suis une nouvelle version. Comme je le dis souvent, je suis la mise à jour parfaite de moi-même. Aujourd’hui, l’interface a changé, le programme a changé, le logiciel a changé.
Tu vas coder autrement. J’ai codé mon bégaiement autrement si on veut ça. C’est un clin d’œil pour les geeks, mais pour moi, c’était vraiment ce travail-là. C’est le travail de toute une vie et je suis ravi. Je suis content d’être qui je suis aujourd’hui parce que je sais que ça n’a pas été facile. Je sais que j’ai encore des obstacles à vivre.
J’ai encore encore des obstacles à traverser. C’est tout ce que tu veux, mais je suis en paix avec moi-même. Je suis en accord avec moi-même. Je suis en bien être avec moi-même. Je n’ai pas attendu d’avoir une rechute pour être heureux. C’est ça la vraie question. Je n’ai pas attendu d’avoir une rechute pour être heureux.
À tous les mecs qui peuvent m’entendre, ce n’est pas parce qu’on te va te supprimer ton bégaiement qui va s’atténuer ou qui va, non. C’est un travail en amont, trouver une raison de vivre. J’ai commencé à changer et mon bégaiement et j’étais motivé à bloc. Mais ce n’est pas pour autant que j’avais cette confiance en moi. Ce n’est pas pour autant que ça y est.
Mon bégaiement était parti. Non, il était toujours présent, mais je commençais à le vivre autrement. Donc je répète vraiment. C’est ça le travail quotidien. Est-ce que tu es prêt à vivre, à continuer de vivre ? Et à quel prix ? Au prix de la sueur, au prix de l’effort. Moi, c’était ça mon état d’esprit. Et en tout cas, je suis content d’avoir mené cette bataille-là.
J’en aurais d’autre et et j’irai avec la même rage pour les prochains combats.
Mazarine
Et bien c’est déjà la fin de cet épisode. Merci à tous pour votre écoute, pour votre fidélité, pour vous. Retour comme d’habitude et merci Mike pour ce retour d’expérience très sincère et pour tous ces conseils.
Mike
Merci Mazarine. Pour ton écoute.
Mazarine
Et vous allez à la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Marie Bègue.
Mike
Merci beaucoup d’avoir écouté ce podcast. J’espère qu’il vous a plu. Ce contenu a été fait avec beaucoup d’amour et d’amour, ça se partage. Retrouve également les notes de l’épisode sur noir et bègue.fr à très bientôt.